Jean de l’Elfe, né en 1964, de son nom civil Jean-Marie Dabosville, est un artiste transdisciplinaire — photographe, peintre, sculpteur —, ancien juriste et professeur d’allemand et de management. Son parcours, alliant droit, langue, art et psyché, se nourrit également d’une longue pratique photographique, d’une formation en psychanalyse lacanienne et en gestalt-thérapie, et de son immersion en Allemagne, qui influencent profondément son regard.
Animé par une recherche intérieure constante, il fait partie du mouvement Déstructuralisme Figuratif (DF Art Project), pour lequel il explore la figure humaine non comme simple copie du réel, mais comme matière fragmentée, suspendue entre abstraction et reconnaissable. Dans ses œuvres, il use de couleurs saturées, de simplification des nuances, de remplacement radical de certaines teintes, dans une tension créative entre ce qui est et ce qui pourrait être.
Ses travaux photographiques mêlent théâtre, portraits d’artistes, urbex, atmosphères industrielles, et souvent un traitement pictural ou numérique qui transpose les images vers des espaces symboliques. Avec la peinture il développe la déconstruction formelle, la superposition et la distorsion des formes pour révéler ce qui vibre sous la surface — ombre, lumière, tension, écart.
Il enseigne, forme et accompagne : professeur de droit et allemand, il dirige des ateliers photographiques (Foyer Rural de Vicq-sur-Mer), et accompagne le public dans ses démarches artistiques et sensibles. Il expose avec DF Art Project, participe à des collectifs et à des expositions comme Fragmentation & Reconstruction, où son travail contribue à redessiner ce que le figuratif peut devenir lorsque le réel est recomposé.

